lundi 30 mars 2015

Le printemps a pondu un oeuf...

Yannis Frier

Amore, sole, liberta !! C'est notre album !! Il est beau, il est tout chaud ! Merci à l'artiste Yannis Frier pour ce visuel incroyable, on est hyper fan !! 

Donc il sort le 30 mars chez L'autre distribution et c'est le moment de se ruer chez son disquaire préféré... ou de se le procurer en direct sur nos concerts !

Et comme le bonheur est toujours bien accompagné, ça fait plaisir qu'il soit chroniqué sur Télérama et Libé :

 "Amour, soleil, liberté, clament sur leur premier disque (Amor, Sole, Liberta) le chanteur accordéoniste François Castiello (de Bratsch) et ses nouveaux amis (flûte, guitare électrique, contrebasse, biolonce et batterie) : ensemble, ils mènent ce bal napolitain jusqu’à la transe, avec une fièvre, une rage très rock’n’roll." Anne Berthod pour Télérama



 

samedi 28 mars 2015

Vénissieux, tiramisu & panna cotta


C'était super! Nous avons fait la clôture de ce chouette festival Benvenuta L'Italia ! Merci au public chaleureux et à toute l'équipe, nous sommes repartis heureux avec chacun un dessert maison pour le retour en camion...mmmmmm!

Pour aller plus loin, voici une interview qu'on pouvait lire sur le programme de la soirée : 3 questions à François Castiello
Pourquoi avoir interpellé le groupe No Mad? pour vous accompagner sur ce projet ?

J'avais ce projet en tête depuis un bon moment, mais je ne voulais pas "monter" un groupe en prenant des musiciens qui ne se connaissent pas et qui n'ont jamais joué ensemble. En effet, pour un groupe le lien entre les musiciens est primordial. Les musiciens de No Mad? jouent ensemble depuis plus de 10 ans. Ils se sont rencontrés autour de leurs vingt ans... La musique se nourrit aussi d'histoires d'amitiés. J'ai passé du temps avec eux et j'ai senti que malgré notre différence d'âge, quelque chose était possible. Ce qui m’a intéressé aussi, c’est le fait qu’ils connaissaient très peu cette musique : du coup complètement ouverts à mon Naples fantasmé. 
Votre parcours est marqué par la musique des balkans de Bratsch. Pourquoi aborder la musique napolitaine aujourd'hui ? 
Naples, c'est mes origines. J'ai à Naples une grande famille. J'ai envie de me rapprocher des racines. J'ai parfois, avec Bratsch, chanté des chansons napolitaines, juste pour donner une "couleur". Avec Lalala Napoli j'ai eu envie d'aller un peu plus loin. 
Les morceaux de Lalala Napoli sont-ils uniquement des reprises revisitées ou y-a-t-il des morceaux créés pour l'occasion ? 
Plus de la moitié du répertoire sont des compositions créées spécialement pour Lalala Napoli. N’ayant vécu que très peu à Naples, avec les années j’ai fantasmé un Naples très personnel, qui n’existe que dans ma musique. J’ai donc écris des chansons et composer des tarentelles. Avec Lalala Napoli nous nous sommes intéressés au coté « Transe » de la tarentelle en accentuant la face répétitive de cette danse, qui peux se danser jusqu’à l’épuisement.
 

samedi 21 mars 2015

A la découverte de Fredo Minable et sa Pizza Musicale


 " (...) le printemps est aussi une qualité et il n'y a pas de raison pour qu'un jour de printemps ne prenne pas place à n'importe quel moment de l'année."  Vernon Sullivan

C'est le printemps ! Avant le concert de la semaine prochaine à Vénissieux, voici une petite mise en bouche extraite de l'article "Le théâtre à l'italienne", rédigé par Jean-Charles Lemeunier. Grazie! Et grâce à lui, nous avons découvert Fredo Minable et sa Pizza Musicale...

« Lalala Napoli, un voyage vers un territoire ensoleillé où pauvreté et chansons rivalisent à l’aune de la joie de vivre.

Musique et trattoria

Enfin, le 28 mars à 20h30, avec « Lalala Napoli », les arias napolitaines chanteront avec les mains. Vue de chez nous, la chanson italienne est comme un désert sans Tartares et c’est à peine si nous connaissons « O sole mio » ou « Ti amo ». Allez, ajoutons-y le « Svalutation » d’Adriano Celentano et « Tu vuo’ fa’ l’Américano » tant et tant repris — entre autres par Boris Vian sous le nom de Fredo Minablo et sa Pizza Musicale. Et puis basta ! Pas grand-chose d’autre à nous mettre dans l’oreille. Alors, François Castiello, l’accordéoniste de Bratsch, et les membres du groupe No Mad ? se paient le voyage vers un territoire ensoleillé où pauvreté et chansons rivalisent à l’aune de la joie de vivre.

Ne nous attendons pas pour autant à des sérénades figées dans le temps telles qu’on en entendait dans les films d’Eduardo De Filippo des années cinquante. Non, ceux-là ont une véritable pulsion rock avec des écarts buissonniers sur lesquels leurs instruments (accordéons, clarinettes, violons) sont capables de nous entraîner, qu’ils soient klezmer, manouches ou autres.
Mais parlons plus bas, car l’on pourrait bien nous entendre : « L’art, annonçait Cesare Pavese, est la preuve que la vie ne suffit pas. » C’est certain et, en Italie, tous s’accordent à dire que l’une et l’autre se nourrissent mutuellement. Après de telles pensées, il ne restera plus qu’à aller déguster un limoncello à la cafétéria du théâtre. »

Jean-Charles Lemeunier