vendredi 12 juin 2015

Les Nouvelles Vagues

Emission Pas la peine de crier par Marie Richeux 


La Méditerranée (5/5) : Carte blanche musicale à François Castiello

Dernier moment d'une semaine passée sur les rives, au fond, en surface de la Méditarranée. Aujourd'hui, c'est le musicien François Castiello du groupe Lalala Napoli qui nous fait entendre ses musiques de la Grande bleue.

C’est le dernier temps d’une semaine entièrement consacrée à la Méditerranée. Lundi, Sébastien Abis remontait aux premiers temps du processus de Barcelone, et même avant,pour saisir les fondements de la coopération euro méditerranéenne, sans oublier les enjeux d’identité et de coopération de cette ère géographique, bien au delà des seuls pays européens.
Mardi, deux films, trois documentaristes, et des hommes, souvent jeunes, laissant pays et familles derrière eux, pour, espèrent-ils une vie meilleure. L’écho avec l’actualité des successives évacuations des personnes en transit à paris, rendant le visionnage de ces films encore plus percutant. Mercredi, ce sont des épaves que des équipées scientifiques fouillent à plusieurs mètres de pronfondeur sous les eaux. De vieilles épaves rendues de plus en plus accessibles à l’archéologie sous marine, par le développement de techniques robotiques et numériques poussées.

Et Hier, point d’épave, un bateau en pleine forme, et équipé de fond en comble pour évaluer la pollution et comprendre, prélèvements à l’appui, la raison de la couleur bleue. De sorte que les images que la photographe Lola Reboud a rapportées de cette expédition gagnent en profondeur.  Et, aujourd’hui, comme chaque vendredi,  nous confions à quelqu’un le soin de décliner en musique le thème qui nous a occupé les jours précédents. En méditerranée la musique est peut-être l’une des choses qui témoignent de manière criante des mouvements de migrations, et des échanges entre les hommes. Hier le fameux « Belle Ciao » était joué en fanfare près de l’ancienne caserne occupée par plusieurs dizaines de personnes en transit, des militants et des élus, pour réclamer un hébergement d’urgence.
A la plage 3 du disque de notre invité François Castiello, « Amore, Sole et Liberta » est scandé comme un slogan révolutionnaire d’un autre genre. C’est aussi le titre du disque de Lalala Napoli sorti le 30 mars dernier.

Tous les jours, avant que 17h ne sonnent, nous tendons notre micro à quelqu’un pour qu’il ou elle nous fasse le récit d’une émotion. Nous lui demandons de partager de moments marqués par une émotion forte, et qui constitue des bascules. Des étapes inoubliables. Cette semaine nous proposons cet exercice à Antoine Rigot. Ancien fildefériste, il se consacre aujourd’hui à la mise en scène, avec sa compagnie Les Colporteurs. Il parlait hier d’un dernier voyage en Syrie avant son accident. En effet, un grave accident change radicalement sa vie, et il raconte aujourd’hui comment la lecture d’un livre d’Henri Bauchau a accompagné son combat, son chemin médical et personnel. Antigone, Œdipe et la puissance de la littérature vers 16h45.


Programmation musicale :
"tourterella" - LALALA NAPOLI 1) Pietra Montecorvino - " Comme Faccette Mammeta" 2) LA TROBA KUNG-FU – album Santalegria-(2013) "Rumbia" 3) Roberto Murolo - "Cannetella" 4) Aziz Sahmaoui & University of Gnawa-  "Maktoube"
 5) Bandista

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