vendredi 29 juin 2018

Planète à Bretelles

Merci au festival des Nuits de Nacre pour ces 3 jours sur la "Planète à Bretelles". Tulle qui bouillonne, Tulle qui résonne... A bientôt !
Et aussi l'interview en ligne de François Castiello sur le site de La Montagne

photo de Kiéki du Monde

mercredi 27 juin 2018

Fil Rouge

Voici l'interview de François Castiello à propos de sa venue aux Nuits de Nacre 2018

Publié le 27/06/2018 à 07h00
Musique

L'ancien accordéoniste de Bratsch François Castiello est le fil rouge des Nuits de nacre 2018 à Tulle

Ancien accordéoniste de Bratsch se produira quatre fois au festival de Tulle, notamment avec un projet électro, "Virage". 
Depuis 31 ans, à Tulle, les Nuits de nacre célèbrent l’accordéon sous toutes ses formes et styles musicaux. Cette année, le festival se déroule du vendredi 29 juin au dimanche 1er juillet. C’est François Castiello ancien accordéoniste et chanteur du groupe Bratsch, qui en est artiste fil rouge. "Mes mains ont choisi l'accordéon et mon corps l'a épousé", dit-il.

Vous allez vous produire plusieurs fois en solo ou avec différentes formations à Tulle. Quel programme avez-vous concocté  pour les Nuits de nacre ?
C’est le projet « Virage » qui est vraiment dédié à Tulle, avec un duo accordéon - batterie. On va le présenter ce samedi. Avec un accordéon préparé spécialement pour l’occasion, avec des micros à l’intérieur et des sons qui passent dans des amplis. J’ai eu envie d’explorer un univers un peu électro. C’est un virage pour moi, c’est la 1-re fois que je touche à des musiques plus actuelles. Je souhaitais mélanger mon bagage et mes explorations.
Il y aura aussi un concert avec Lalala Napoli, vendredi soir. Là, je suis un peu dans mes racines, la chanson napolitaine d’après guerre et des tarentelles que j’aime beaucoup et que j’ai adaptées un peu à ma sauce.

Quels ont été vos débuts d’accordéoniste ?
J’ai commencé l’accordéon à l’âge de 4 ans sur un petit accordéon piano qui ressemblait à un jouet. Je suis passé aux boutons vers l’âge de 7 - 8 ans. J’ai eu un parcours plutôt autodidacte, avec quelques accordéonistes qui m’ont appris des choses, notamment Joë Rossi à l’Académie de l’accordéon. Pendant 1 an, il m’a donné des cours, même si je n’étais pas académique du tout.

A l’âge de 23 ans votre carrière a radicalement changé. Pourquoi ?
J’avais eu l’impression d’avoir fait un peu le tour de ce que je pouvais faire avec ce que j’avais. J’avais travaillé pendant un an et demi dans un cabaret à Pigalle, où j’ai accompagné les chanteurs tous les soirs. Ensuite, J’avais fait partie d’un grand orchestre dans le Sud, « Taibtrumpet ». Puis, je  suis revenu à Paris et je suis rentré dans un autre orchestre, pour jouer du tango et de la chanson latino-américaine, avant de continuer dans plusieurs autres formations aux styles musicaux très différents. Mais, j’ai eu l’intuition que j’étais arrivé au taquet. Il n’y avait pas beaucoup de place pour l’imagination ou la création. J’aime bien improviser. Je me faisais engueuler par les chefs d’orchestres, qui voulaient que je joue des valses de Jo Privat. Il ne fallait pas je rajoute mon grain de sel.
J’avais mis un peu d’argent de côté. Donc, pendant deux ans, j’ai fait mon autre éducation, dans le domaine de la musique, de la peinture, ou de la littérature. J’avais envie d’explorer d’autres horizons. J’ai déménagé dans le quartier de Montparnasse, sans donner mon numéro de téléphone à personne. J’ai aussi beaucoup travaillé mon accordéon. Je ne voulais plus jouer avec des gens qui faisaient de la musique uniquement pour gagner de l’argent. J’ai rencontré plein d’autres musiciens qui avaient des univers bien différents. C’est ainsi que dans une petite gargote parisienne je suis tombé un jour sur Bruno (Girard) et Dan (Gharibian) de Bratsch. On a sympathisé et on a commencé à jouer ensemble.

Vous avez joué au sein du groupe Bratsch pendant 30 ans. Qu’est ce que cela vous a apporté artistiquement et humainement ?
On a pu emboîter nos egos comme un puzzle et au bout d’un moment il n’y avait plus d’aspérités. Chacun avait trouvé une place dans la musique et dans l’énergie du groupe. On a évolué ensemble et chacun de son côté. On a fait plus de 2.500 concerts dans plus de 30 pays. C’est une expérience qui marque une existence, une grosse page de ma vie. À Tulle, on va se retrouver avec Dan (Gharibian). La preuve que même si chacun a pris sa route, on se retrouve sur le même chemin.

Rendiez-vous compte à quel point la musique de Bratsch allait accompagner des moments importants de la vie des gens ?
Non. On s’en est rendu compte, après 20 ans d’existence du groupe, quand on a commencé à avoir des jeunes de 20 ans qui jouaient nos morceaux. Des gens comme La Rue Ketanou, Debout sur le zinc, Sanseverino ou Juliette. On a compris qu’on avait laissé des traces et ça nous a fait tout drôle, avec une grosse responsabilité sur les épaules (rire).

Quel conseil donneriez-vous à ceux qui débutent l’apprentissage de l’accordéon ?
Il faut être curieux. Écouter plein d‘accordéons. On a la chance d’avoir un instrument qui est présent partout dans le monde, avec des fonctions, des sons et des jeux différents. On a une littérature populaire très riche. Si on se donne la peine de l’écouter, elle a tout. Il y a de quoi passer sa vie.

Propos recueillis par Dragan Pérovic 

mardi 26 juin 2018

Regali, regali !

On est déjà tellement heureux de cette tournée, grazie, grazie ! Le plaisir continue : on sera à Tulle fin juin pour le mythique festival Nuits de Nacre, on fêtera nos 7 ans jour pour jour à la Bizz'art de Dieulefit, on ira chez les copains de La Rochelle pour leur super festival L'Horizon fait le mur et enfin nous irons en Italie !! Nous jouerons à côté de Naples pour le Ariano Folk Festival et tout en bas de la Botte pour le fameux Radicazioni Festival d'Alessandria !!! On est gâté !!!


jeudi 21 juin 2018

Let's dance !

Merci à toute l'équipe du théâtre de l'Eden à Sénas! Faites de la musique !











photos et prises de vue B. D'aniello



dimanche 10 juin 2018

Des artistes à la campagne

Merci Champlive (25) ! C'était bon ton festival Des artistes à la campagne ! Ce matin, il y avait un peu de boue sur nos chaussures, comme un souvenir de toi. Bonne continuation et à bientôt!

dimanche 3 juin 2018

C'est parti pour l'été

Merci Paris, Lille, Bruges, Vernouillet pour la bonne tranche de vie partagée ! A bientôt sur la route!


photo de Christine Bouten à La Rumeur (Lille)