" (...) le printemps est aussi une qualité et il n'y a pas de raison pour
qu'un jour de printemps ne prenne pas place à n'importe quel moment de
l'année." Vernon Sullivan
C'est le printemps ! Avant le concert de la semaine prochaine à Vénissieux, voici une petite mise en bouche extraite de l'article "Le théâtre à l'italienne", rédigé par Jean-Charles Lemeunier. Grazie! Et grâce à lui, nous avons découvert Fredo Minable et sa Pizza Musicale...
« Lalala Napoli, un voyage vers
un territoire ensoleillé où pauvreté et chansons rivalisent à
l’aune de la joie de vivre.
Musique et trattoria
Enfin, le 28 mars à 20h30, avec « Lalala Napoli »,
les arias napolitaines chanteront avec les mains. Vue de chez nous,
la chanson italienne est comme un désert sans Tartares et c’est à
peine si nous connaissons « O sole mio » ou « Ti
amo ». Allez, ajoutons-y le « Svalutation »
d’Adriano Celentano et « Tu vuo’ fa’ l’Américano »
tant et tant repris — entre autres par Boris Vian sous le nom de
Fredo Minablo et sa Pizza Musicale. Et puis basta ! Pas grand-chose
d’autre à nous mettre dans l’oreille. Alors, François
Castiello, l’accordéoniste de Bratsch, et les membres du groupe No
Mad ? se paient le voyage vers un territoire ensoleillé où pauvreté
et chansons rivalisent à l’aune de la joie de vivre.
Ne nous attendons pas pour autant à des sérénades figées dans
le temps telles qu’on en entendait dans les films d’Eduardo De
Filippo des années cinquante. Non, ceux-là ont une véritable
pulsion rock avec des écarts buissonniers sur lesquels leurs
instruments (accordéons, clarinettes, violons) sont capables de nous
entraîner, qu’ils soient klezmer, manouches ou autres.
Mais parlons plus bas, car l’on pourrait bien nous entendre : « L’art, annonçait Cesare Pavese, est la preuve que la vie ne suffit pas. » C’est certain et, en Italie, tous s’accordent à dire que l’une et l’autre se nourrissent mutuellement. Après de telles pensées, il ne restera plus qu’à aller déguster un limoncello à la cafétéria du théâtre. »
Mais parlons plus bas, car l’on pourrait bien nous entendre : « L’art, annonçait Cesare Pavese, est la preuve que la vie ne suffit pas. » C’est certain et, en Italie, tous s’accordent à dire que l’une et l’autre se nourrissent mutuellement. Après de telles pensées, il ne restera plus qu’à aller déguster un limoncello à la cafétéria du théâtre. »
Jean-Charles Lemeunier
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